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Ma Douce et Tumultueuse

29 septembre 2016

Nous sommes les meilleurs!

"Un jour je serai fière de dire, ça n'a pas été facile mais j'ai réussi"

(J'ai cherché de qui venait cette citation mais je n'ai pas trouvé... Non vraiment! )

De retour après un long repos comme une jolie fleur! Car loin de moi la volonté de laisser mon petit blog à l'abandon.

Je regrette tout cela mais j'ai souffert pendant 6 mois du syndrome de la page blanche… Je vous jure j'ai dû voir un psy et tout... J'ai toujours tout plein de choses à dire mais trop souvent la flemme de l'écrire. J'ai dit flemme?! Noon je voulais dire que j'ai du mal à l'écrire, j'ai comme un gros trou vous voyez? La flemme... Non mais n'importe quoi.

Aujourd'hui beau jeudi ensoleillé (26 degrés, c'est tout ce qu'il nous reste de l'été), alors que je devrais en profiter à l'extérieur, prendre mon vélo et enfin partir découvrir la petite ville où je me suis installée y'a tout juste 1 mois, j'ai choisi de sacrifier un bout de ma journée à faire ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps: Donner des nouvelles, dire où j'en suis, raconter un truc...

Il était censé se passer tout plein de trucs et j'étais censée raconter tous ces chouettes trucs ici... Aah! Je m'en rappelle encore de cette époque où je pensais vraiment avoir le temps de pondre un pavé à chaque fois que quelque chose de génial ou pas (ma vie est toujours géniale) aurait lieu dans ma vie. 

Alors je répondrai d'abord à un petit tas de questions auxquelles j'ai systématiquement droit :

OUI j'ai repris mes études, OUI j'ai 24 ans, OUI je ne suis qu'en 2ème année, NON je n'ai pas eu envie d'abandonner après la première année, OUI la psychologie c'est difficile, NON je n'ai pas choisi psychologie pour devenir psychologue, NON je ne cherche pas à savoir manipuler les autres,                  ==>                       

OUI j'ai validé mes deux semestres avec une super moyenne (celle-là c'est juste pour la frime... On me demande jamais ça), NON je n'ai pas eu envie de continuer la sociologie, NON ce n’est pas évident de travailler tous les jours avec des jeunes de 6 ans de moins que moi... Et OUI je suis toujours aussi heureuse d'avoir fait ce choix! (Je suis toujours heureuse.)

Un seul truc me pourrit la vie, et on en vient enfin au vrai sujet de cet article, c'est la déplorable et sinistre chute de ma vie financière. Plus ça va niveau études, moins ça va niveau tunes...

Je me disais que même si ma situation pécuniaire était lamentable, au moins mes résultats scolaires seraient prospères. Et puis je me suis aussi rappelé que j'avais aussi signé pour ça.

Le jour où j'ai dit adieu aux fins de mois florissants et aux salaires qui mettent du baume au cœur, je savais que j'allais en baver tous les mois avec pour unique revenu la bourse d'Etat. Mais vous savez quand on veut être positive, on relativise...

Je m'étais dit qu'au pire si j'étais en galère, je garderais des enfants pour compléter! Mais je me suis toujours jurée de ne pas rentrer de nouveau dans une spirale école + boulot qui à coups sûr me mènerait droit au burn-out. (Expérience vécue il y quelques années quand je pensais que concilier un BTS et un 20h par semaine chez MC Do était une idée judicieuse.)

Je voulais et je le veux encore très très fort, vivre tout ça de "façon zen" et prioriser mes études avant TOUT. Je me disais que je ne mourrais tout de même pas de faim... Ah ah!

 

Vous avez sûrement déjà entendu ces étudiants qui disent qu'ils sautent des fois des repas, ou ne mangent plus de viandes... Détrompez-vous! Nous ne suivons pas de régimes et ne sommes pas en train de devenir végétariens!

Ce mois-ci j'ai vécu pleinement l'expérience du choix cornélien du genre: "Bon alors, je paye mon loyer ou je ne mange pas?"..."Je mange ou je finis SDF?"  "Dois-je payer mon abonnement aux transports ou bien risquer une amende qui me coûterait le prix de mes courses?..." Et j'en passe.

Disons que j'ai opté pour le loyer et les transports. Pour la bouffe on y réfléchira après! Ah ah...!

 

Je peux vous dire que c'est pendant ces moments qu'on se demande pourquoi on est pas issue d'une famille plus aisée.

La vie n’est pas juste ! (Ma vie est belle)

Moi, issue d'une famille modeste, je dois cesser d'élaborer des plans de braquage de banque et combattre mon infortune de la façon la plus noble que possible!

Je dois survivre à ces durs moments de pénurie alimentaire, lutter pour conserver de bons résultats à mes partiels et continuer à inviter/recevoir mes camarades/ami(e)s et ne leur proposer que de l'eau à boire et à manger...

Je dois aborder cette situation avec beaucoup d'humour car c'est aussi ce que font (je le remarque) les dizaines de milliers d'étudiants qui vivent dans les mêmes conditions.

On ne s'en plaint pas tant que ça! Et pourtant nous sommes VRAIMENT à plaindre... Vous comprenez, on vit dans un pays où il y a plus à gagner en étant chômeur qu'étudiant.

Mais on positive, car on sait que c'est pour la bonne cause, que ces périodes seront bientôt (on l'espère) loin derrière nous et qu'on racontera tout ça à nos enfants avec beaucoup… beaucoup d'humilité.

C'est pour ça que nous sommes les meilleurs, les plus forts, les plus persévérants... (Sauf ceux qui abandonnent.) <== Petit message de motivation à mes confrères.

Je me suis dit qu'après tout ça j'en ferais peut-être un livre qui sait... 

Voilà la chose!! Bon ça va encore plus loin que ça mais je m'arrêterais là !

J'ai encore pas mal de choses à raconter, j'ai ENCORE déménagé, faut donc que je présente mon nouveau petit cocon ♥. Je l'adore encore plus que le précédent... 

Ah oui! Il y a aussi mes vacances en Martinique! Une looongue halte de bonheur qui m'a reboostée à 200% pour au moins les 3 ans à venir.

J'aimerai aussi parler de cet emploi à la Mission Handicap de l'université, qui m'ouvre les yeux chaque jours et m'inflige de sacrées belles leçons d'humanité.

Mais surtout de mon besoin d'enfin faire de ce blog un carnet de voyage... (Encore faudrait-il que je voyage vraiment...)  Ça va venir, j'y crois dur comme fer! Je saoule tellement tout le monde avec ça...

Alors j'espère d'ici là ne pas replonger dans une flemmite scripturale aigue...  (Traduire: flemme ou syndrome de la page blanche, comme vous voulez).

Sur ce, je m'en vais au parc demander à un passant de bien vouloir me dessiner un arbre (Test de psychologie de la santé oblige.) On passe vraiment pour des barjots parfois... Mais j'adore ça.

Ma vie est belle... Non j'déconne! La vie est belle ♥ ! 

 

TCHUSSSS 

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3 février 2016

Et si je devenais un super héros ?

Je suis peu fière de moi en cette soirée ordinaire. 

Quoi que pas totalement ordinaire puisque je reviens des cours un peu secouée par la leçon que Dieu ou je ne sais qu'elle autre force divine m'a infligée.

Aujourd'hui, une femme aurait pu mourir juste devant mes yeux... Elle aurait pu, oui ! Et moi qu'est-ce que j'ai fait ? Rien. 

Je vous relate les faits :

 La nuit est tombée depuis déjà plus d'une heure et je descends de mon bus dans une petite gares où se côtoient bus, métros et tramway . Écouteurs aux oreilles, je m'apprête à traverser les rails du tramway pour me rendre de l'autre côté. Plusieurs personnes traversent dans le sens inverse dont une jeune femme qui apparemment n'a pas vu le tram qui approche puisqu'elle marche beaucoup moins vite que les autres. Elle se retrouve donc bien en arrière de ce petit peloton.

Comme la plupart des transports en communs du réseau Rhônalpin, ce tramway dispose de deux types de klaxons différents : Un simplement pour avertir de son passage ou de son arrivée à une station ("Ding Ding") et un autre pour alarmer réellement les usagers qui se trouvent sur les voies ( "piiiiiinnnnnp"). Cette jeune femme qui n'a visiblement pas entendu le premier klaxon, bondit littéralement au son du deuxième. Tellement effrayée qu'elle ne sait pas si elle doit courir de mon côté ou reculer net. Par une voltige en avant elle se retrouve heureusement sur le bord, la main sur la poitrine complètement abasourdie par ce qu'elle vient de vivre. 

Elle passe à côté de moi puis d'une jeune fille juste derrière moi qui a aussi vu la scène et lui demande donc si elle va bien avant de lui proposer un peu d'eau. Et là ! Je me sens bête... 

Je l'ai regardé dans les yeux, j'ai vu et même ressenti la peur dans son regard... Cette femme venait tout juste de frôler la mort ! À une seconde près, elle se faisait happer.

Je dois admettre, sur la fraction de seconde durant laquelle s'est déroulée l'action, j'ai pensé : "Elle est vraiment bête cette dame, pourquoi elle prend tout son temps à traverser alors qu'il y a un tram qui arrive. Les gens ne comprennent donc vraiment pas!" Et encore une plus petite fraction de seconde après l'action je me suis dis : " Pff elle aurait pu se faire écraser sottement" jusqu'à ce que la voix de la jeune fille derrière moi m'arrache de mon délire.

Alors que je réalise vraiment l'ampleur de la scène qui vient de se dérouler, je me retourne et commence à culpabiliser en voyant cette femme s'asseoir à même le sol catastrophée, les yeux dans le vide.  Moi aussi j'aurai pu au moins demander si elle allait bien. Moi aussi j'avais une bouteille d'eau que j'aurais pu proposer mais rien. Je n'ai rien fait et j'ai détesté la personne que j'étais dès le moment où j'ai réalisé. 

Suis-je vraiment si ignoble? Non ! Ce n’est pas moi ça !

En effet, il y a quelques temps, j'avais décidé d'effectuer le maximum de bonnes actions (B.A) qui se présentent à moi par jours et à les noter s’il le fallait en fin de journée. Ça peut paraître tout con mais ça fait du bien à celui qui le fait et davantage à celui qui en bénéficie. Il m'arrive alors régulièrement de m'auto-féliciter d'avoir payé un billet de transport à un monsieur qui n'avait pas assez de monnaie ; d'avoir ramassé les courses d'une vieille dame qui se sont renversées dans le bus ou alors de tenir une porte d'entrée à une maman pour qu'elle rentre avec sa poussette. J'avais réussi à me convaincre que donner 1 euro a un sdf dans la rue ou remplir les fiche de donations des bénévoles ne suffisait pas forcément à se rendre utile pour autrui. Et que ce ne sont pas que les enfants du tiers monde qui nécessitent notre aide mais parfois la personne juste à côté de nous à qui on ébauche à peine un regard. 

Mais alors qu'en était-il de cette dame? Avais-je oublié ma résolution? Non pire...

Je me suis tout simplement laissé aller aux préjugés ! Vous savez, ces préjugés auxquels il est si difficile de se défaire ! Ces préjugés qui m'ont fait oublier que la raison pour laquelle je suis moi-même descendue à cette gare est que j'ai tout simplement (pour ne pas "re"dire bêtement) raté mon arrêt car complètement perdue dans mes pensées je n'ai pas vu ni même entendu la voix qui énonçait l'arrêt auquel je devais descendre. (Retour de flamme?)

C'est donc en parcourant les 800 mètres qui me ramenaient vers ma résidence que j'ai pu me remettre en question sur ce que je venais de faire ou plutôt de ne pas faire... Je regrette de n'avoir pas été plus spontanée, de ne pas avoir chassé assez rapidement mes préjugés et je me suis intimement promis qu'aussi rapide que soit l'action, ça ne m'arrivera plus. 

Car mes expériences m'ont appris que même la plus petite action pouvait contribuer à rehausser mon estime personnelle mais aussi celle de l'autre. Ça ne coûte rien, ça fait plaisir et quelques fois ça sauve.

Vous imaginez si tout le monde faisait pareil? 

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Allez ! C’était ma petite leçon du jour.

Je reviens très vite pour le récit d’une toute autre aventure !!!

TCHUSSS

5 décembre 2015

"Le plus intime et fragile des sentiments"

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Chers lecteurs, ce matin et comme je l'avais prévu il y a fort fort longtemps, je vais vous présenter une oeuvre que j'ai beaucoup aimé lire. Écrite par un psychanalyste, psychiatre et thérapeute français, Robert NEUBURGER. J'en ai fait une synthèse et espère que vous en apprécierez,tout comme moi, le contenu. Bonne lecture ! (J'ai l'impression de présenter une oeuvre religieuse !)

« Je sens mon cœur battre, mes poumons respirer, mon corps vivre, et pourtant je ne sens pas que j’existe »

Disait une victime d'abus sexuel...

Cette phrase constitue en quelque sorte la base de son étude sur le sentiment d’exister car il dit être frappé par la fréquence de cette forme d’expression de la souffrance chez beaucoup d’hommes et de femmes.

Robert NEUBURGER distingue alors « vivre » et « exister ». Il se crée naturellement un étroit rapport entre ces deux sentiments. Selon lui, « vivre » nous est donné, on doit entretenir la vie (manger, boire, surveiller sa santé). En revanche, « exister » est une chose beaucoup plus complexe, parce qu’il s’agit d’être en accord avec le déroulement sa vie.

J’ai beaucoup apprécié cette œuvre par rapport au fait qu’elle est très bien divisée en 7 chapitres qui décrivent clairement les différentes phases du sentiment d’existence. Il se lit un peu comme une longue dissertation avec une introduction qui s’intitule : Vivre et Exister et une conclusion : Le plus intime et fragile des sentiments humain.

Les différents chapitres sont les suivants:

Chapitre 1 : Comment se construit le sentiment d’exister

Chapitre 2 : Exister

Chapitre 3 : Perdre sa raison d’exister

Chapitre 4 : Le sublime et le Désespoir

Chapitre 5 : Peut-on se faire auto-exister

Chapitre 6 : La dépression : une rage impuissante

Chapitre 7 : Revivre au monde : pour une curiosité bienveillante

 

Je vais essayer de parler en quelques phrases de chacun des chapitres qui comme vous avez pu le constater décline étape par étape l’existence, jusqu’à la dépression.

 ►Dans le premier chapitre, l’auteur explique que la construction du sentiment d’exister provient essentiellement des relations que l’on établit avec les autres, celles que les autres établissent avec nous mais aussi de l’appartenance à des groupes qui nous reconnaissent et nous acceptent.

Il s’agit d’une part des relations interpersonnelles : relation nourricière (normalement établie par la mère), relation d’autorité (par le père), relation fraternelle (frères et amitiés) et relation amoureuse.

Et d’autre part des relations d’appartenances : Groupe familial (sous son aspect culturel), groupe fraternel (il ne s’agit pas des frères de sang mais du deuxième groupe d’appartenance d’un enfant après sa famille, qui va se développer à l’école par exemple et où il va apprendre la solidarité, adopter des mœurs et une culture qui n’est pas celle de la famille) ensuite il y a le groupe couple (constitue une source majeure du sentiment d’exister car il renforce notre identité sexué et nous fait exister en tant qu’homme ou femme) et enfin le groupe idéologique (tout ce qui concerne les croyances religieuses, scientifiques, politiques, artistiques etc.)

►Dans le chapitre 2, Robert NEUBURGER insiste sur le fait que la liberté de l’Homme réside dans sa possibilité de choisir ses dépendances, ses groupes d’appartenances et ses relations. Mais que le paradoxe dans cela est que plus l’Homme est dépendant, plus il est libre à la fois dans son désir d’exister, de s’autonomiser, de décider de son destin mais aussi dans son besoin d’appartenance. Grâce à cette liberté il va construire sa dignité personnelle et sa dignité d’appartenance (l’intime et la norme extérieure).

 

►Dans le chapitre 3, on comprend alors qu’une fois le sentiment d’exister bien construit on se sent en sécurité, on le prend comme une base pour se projeter dans le futur.

On existe dans un espace et un temps. La perte de sa raison d’exister provient alors de deux types de difficultés :

 

- La remise en question, le manque, l’ébranlement des relations avec les autres (notamment le deuil, le désamour, la séparation, la solitude et la misère).

 

- Les attaques venant de l’extérieur qui visent notre personne : attaque à sa dignité personnelle, à son intimité. (Atteinte morale, atteinte corporelle, agressions, déshumanisation [rejet, réduction à un trait ou symptôme, isolement d’un groupe par manque de reconnaissance])

 

Il explique que tout ce qui nous procure ce sentiment d’exister peut aussi nous faire souffrir ou mourir. Ce sentiment repose entièrement sur les relations avec les autres et c’est ce qui le rend si fragile.  Il donne 2 exemples de perte de raison d’exister. Un où il s’agit d’un individu qui n’a pas reçu dès sa naissance et son enfance le capital de confiance et de reconnaissance qui lui est dû. Il n’a pas été identifié et aimé comme il le faudrait. Et un deuxième exemple où il s’agit d’un homme qui à vécu des évènements déstabilisants et qui ont remis en question toute sa construction personnelle.

C’est très intéressant car il s’agit d’exemples réels soit de ses patients ou soit de personnalités reconnus que Robert NEUBURGER à tiré d’œuvres autobiographiques pour la plupart.

 ►Dans le chapitre 4, il est question alors de cette rupture avec notre armature. Cette chute de son sentiment d’exister. Il distingue 2 choix d’échappatoire possible. Le sublime ou le désespoir. Les deux semblent intimement liés.

-Le sublime: constitue une échappée par le haut, il s’agit de se redonner le sentiment d’exister par la création artistique pour échapper à la souffrance. Bien que cela puisse aussi mener à la folie, voir même au délire. Le sublime peut aussi se créer dans la rêverie, dans la vie fantasmatique ou par délégation au travers du destin de vedettes, d’héroïne ou de sportifs célèbres.

- Le désespoir : dont l’ultime recours est le suicide. Quand se tuer devient la seule alternative, quand on perdu sa dignité d’homme et ainsi son attache sur terre. Il peut aussi naitre un besoin de se faire exister après la mort ou même de tuer dans ce but justement d’exister (exemple : crime passionnel ou vandalisme) dont la forme est parfois : «  je détruis ce qui ne sera jamais à moi ».

Là encore, l’auteur agrémente son chapitre d’exemples poignants pour chacun des choix.

►Cependant, dans le chapitre 5, Robert NEUBURGER distingue d’autres types de solutions à la perte de sa raison d’exister. Certains souffrants tentent de se faire auto-exister. Bien qu’il soit clairement signifié que ce soit impossible. Cela représente un pari entre l’individu et lui-même de se prouver en quelque sorte qu’il n’a pas besoin des autres, de toutes les relations fondamentales citées dans les 2 premiers chapitres. C’est de créer avec soi-même un monde personnel qui nous permet de trouver ou de retrouver, de réparer, d’une façon détournée ce sentiment d’exister qui n’a pas été obtenu ou maintenu.

Ces tentatives sont pour la pluparts des comportements à risques. Il s’agit là de la prise de drogue d’alcool, l’automutilation qui contribuent à rappeler à l’individu qu’il existe bel et bien. Mais ces tentatives peuvent aussi se manifester par les jeux de hasard ou par la passion qui aident à se maintenir hors de la dépression.

 Tous ceux qui n’auront pas su y échapper se verrons ainsi sombrer dans le désespoir ou plutôt dans la rage, c’est ainsi que le qualifie l’auteur : une rage impuissante.

 

►Dans le chapitre 6, il regrette que les patients soient alors classés en tant que malades et diagnostiqués « dépressifs ». Pour lui, ces derniers sont mis en hors jeu social et ne représentent plus que des inadaptés à la norme alors qu’il n’y a rien de plus humains que cette souffrance. Ce que les médecins diagnostiquent comme étant une dépression n’est rien d’autre que l’expression de la rage qu’ont dans le cœur les victimes d’injustices, d’humiliation ou d’abandon. A défaut de pouvoir se venger, les victimes sont catégorisées et sombrent dans une passivité agressive. Elles se pensent malades. C’est un leurre, elles ne le sont pas, elles réagissent dans la forme la plus saine à un contexte anormal. Pour l’auteur, la médicalisation poussent les hommes à une perte d’autonomie. La rage, la révolte, l’indignation est transformée en maladie. Ces gens catégorisés comme dépressifs n’ont plus envie de régler leurs problèmes comme il le faudrait. Ils démissionnent de la lutte sociale.

 

► Dans son dernier chapitre, Robert NEUBURGER explique que l’on fait principalement trois erreurs dans la prise en charge de la dépression dans les cabinets médicaux.

La première est le fait que l’on attend du patient qu’il soit heureux comme avant sans qu’il extériorise sa rage.

La deuxième qui est plus grave est qu’on essaye de le traiter par des drogues pharmacologiques qui vont agir sur le corps alors qu’il s’agit d’un problème d’Existence.

Et la troisième est cette étiquetage des malades qui crée une catégorie à part.

 Il propose alors la curiosité bienveillante. Elle est basée sur le concept de neutralité bienveillante de FREUD et consiste à ne pas s’enfermer dans un diagnostique et à entamer une démarche consciente de la fragilité de la construction du sentiment d’exister.

Le tout est de tenter de redonner au patient sa dignité pour qu’il réintègre la communauté des humains.

 

 Il termine alors cette œuvre en concluant que la vie est une unique tentative pour l’être humain d’exister et lorsque celui-ci est menacé par le désespoir, il a droit à une écoute de sa souffrance dans ce qu’elle a de particulier, de singulier car

« Rien n’est plus fragile, plus intime, plus humain que le sentiment d’exister. »

 TCHUSSS

29 octobre 2015

Un article en 45 minutes...Mais!

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Je m'auto-défi !

- Faire un petit récap' en 45 minutes de tout ce que j'étais censé relater depuis un certain temps.

Ce jour spécialement, j'ai voulu vous écrire depuis la B.U et normalement j'avais bien 2 bonnes heures pour le faire avant de me rendre en cours de Volley-Ball (oui j'ai choisi volley au final ^^), MAIS !

Il faut dire que malgré le fait que nous disposons d'une soixantaine d'ordinateurs, il faut tout de même s'assurer d'arriver à une heure creuse si on veut ne serait-ce qu'avoir l'espoir d'en trouver un de libre. L'heure n'était pas creuse, donc je fus surprise à mon arrivée d'en repérer un, UN SEUL disponible, comme si il m'attendait. J'aurais dû le sentir le piège mais non, j'y suis allée croyant à une "chance formidable" que je sais pertinemment ne pas avoir.

J'ai rentré mes identifiants et j'ai attendu, attendu, attendu... attendu... att...ÉTEINT L'UNITÉ CENTRALE, l'ai rallumé et ai de nouveau rentré mes identifiants et attendu... (x3)

 Bref, j'ai fini par comprendre et réaliser que "Non Priscillia tu n'as pas de chance divinement proposée par le destin et tu n'en aura jamais, l'ordinateur ne fonctionne pas c'est pour ça qu'il n'y avait personne, pas pour toi ma belle, bye!"

Je maudis la jeune fille assise à côté de moi, qui devais sûrement le savoir et qui n'a pas jugé bon de me le dire.

30 minutes s'étaient alors écoulées... Oui tout ça, je suis plutôt du genre obstinée... J'y croyais vraiment.

Bon, j'ai changé de place, un étudiant s'en est allé entre temps, et sans compter les 10 minutes ordinaires de mise en route de la machine, j'en ai perdu 20 de plus à essayer de me rappeler de mes identifiants CanalBlog.

Je ne vais pas "faire genre" plus longtemps, j'ai échoué.

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J'ai vraiment échoué car puisque j'avais prévu d'écrire la suite de cet article en rentrant chez moi le soir, je n'ai jamais pu le faire.

J'ai dis que j'aurais un peu plus de temps libre ? Je n'en vois toujours pas l'ombre.

Une semaine après tout ça, après deux déménagements à la suite (vous finirez par comprendre que je ne fais jamais rien comme tout le monde...), j'écris enfin depuis mon petit pouf dans mon studio de 20m2 dont je souhaite enfin vous parler.

J'ai déniché mon petit havre de paix dans une ville limitrophe de Lyon à 21 arrêts de bus de mon université. Oui juste ça!

En tous cas cela me suffit largement car je n'ai plus besoin de me réveiller à 5h lorsque je commence les cours à 8h et je n'ai plus à affronter le TER + le tram (Une horreur!) ! Je gagne 1h15 de sommeil et ce n'est vraiment pas négligeable.

La résidence qui m'a accueillie a son lot d'inconvénients mais j'ai tout de même réussi à rééquilibrer ma balance et à transformer un studio terne et glacial (c'est du carreau par terre alors "ouille" quand il fait froid) en un douillet cocon où je prends maintenant plaisir à lambiner.

À vous de juger : 

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C'est exactement ce que je souhaitais! Manque plus qu'à faire ce pourquoi je suis ici avant tout: Bosser.

J'ai maintenant fini mes cours de psychologie clinique et cognitive pour ce semestre. Ce qui me laisse quelques heures de libre en plus que je passerais très certainement...à la B.U! Car mon emploi du temps est tellement bien échafaudé que j'ai gagné 4 merveilleuses heures creuses le lundi matin tandis que d'autres ont raflé une longue grasse matinée. 

Dorénavant appelez-moi "pad'chance" !

Ceci dit, j'aurai peut-être plus de temps pour écrire et cette fois réellement depuis la B.U ! 

Mon prochain article concernera une œuvre que j'ai lu récemment et que j'ai trouvé très intéressante. Il s'agit d'Exister de Robert NEUBURGER. Le présenter ici me permettra en même temps d'établir une fiche de lecture que je pourrais exposer à mon cours de méthodologie.

Ah oui j’oubliais ! J’ai été contactée par la rédactrice en chef du journal de l’université ce qui est génial mais une fois de plus mon super emploi du temps m’empêche de me rendre aux réunions hebdomadaires de ce dernier… Je continu de croire qu’une force surnaturelle s’acharne contre moi. Mais je me soigne !

 

Hgf[1]

 

TCHUSSSSSS

30 septembre 2015

Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu seras.

Ce sentiment de culpabilité quand on vient d'engloutir un repas tout gras, trop sucrée, trop calorique quoi! Vous connaissez?

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La majorité des 18 - 35 ans le connait et je ne parle pas des extra-extraterrestres qui ont la chance (ou la bénédiction) de pouvoir tout bouffer sans prendre 1 gramme.

(D'ailleurs je tiens à vous rappeler une fois de plus qu'on ne vous aime pas !)  

Pourquoi tout ce qui est merveilleusement goûteux est en réalité mauvais? Ça ferait un bon sujet de dissertation.

Nous les "filles à morphologie Yo-Yo" on ferait n'importe quoi pour que chaque fois que l'on s'adonne au plaisir que nous procure notre plat préféré, aucune de ses satanées calories n'aille directement trouver refuge dans nos cuisses. Je dis les filles car je ne peux pas parler au nom de nos amis du sexe masculin qui eux aussi ont de la chance (pour certain bien sûr) puisqu'ils n'ont pas le souci de ce "tourment du tour de taille" que nous inflige notre trop plein d'hormones.

Et je dis aussi plat préféré en généralisant bien parce que honnêtement qui connait un plat hyper bon, hyper léger, bon pour la santé, pas trop gras, pas trop sucré, pas trop salé, PAS TROP CHER, bref parfait quoi! Et qui soit BON?? Non mais vraiment BON au goût quoi au point de le classer au rang de plat préféré ! 

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Personnellement, chaque fois que je fais mes courses je m'engage à acheter 1 produit allégé, frais ou bio si possible histoire de m'y adapter et de changer petit à petit mes habitudes alimentaire mais à chaque fois ce dernier fini soit par passer le reste de ses jours au fond de mon frigo ou de mon placard, soit je ne me rappelle de l'avoir qu’après qu'il ait passé sa date de péremption de plusieurs mois.

Toute façon, on sait bien que quoi qu'on mange, si il ne nous fait pas enfler comme de la pâte à pain, il y a toujours quelque chose de pas bon là-dedans, il y a toujours au moins UN ingrédient nocif ! Rien n'est véritablement parfait pour notre santé. Soit on en abuse et on en crève, soit on n'en mange pas et on est en carence. 

Bon j’exagère, je n’ai jamais vu qu’en abusant de la salade de tomate on fini par chopper le diabète ! M’enfin ! Tu vois ce que je veux dire ? Faut trouver le juste milieu !

Mais sans mentir, combien arrivent réellement à le trouver et surtout le tenir ce juste milieu ? On craque tous face aux mauvaises choses qui font vibrer nos papilles…

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Je pense qu'on a été conditionnés à aimer les aliments pas bons (GRAS, SEL, SUCRE) donc on a du mal avec tous ses trucs "lights", adeptes de la mode "sans-"(gluten, lactose, glucose, etc.) ou bio! C’est quasiment une rééducation de s’y mettre. Et puis en ce qui me concerne, je suis très loin de penser que ces derniers sont véritablement nécessaires au bien-être car pour la plupart c’est de la connerie (sans gluten) ou du business (bio acheté en supermarché).

Étant une très grande buveuse de lait, j'ai essayé y'a quelque temps le lait écrémé histoire de faire la transition en douceur mais rien qu'à l'ouverture de la brique j'ai failli déglutir. Bien que le lait en lui même ne sente pas super bon, le lait écrémé lui sent encore plus fort le dégueulasse. Son aspect n'en est pas plus attirant et son goût? N'en parlons même pas, on dirait du Smecta...

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Ce matin j'ai essayé le lait d'amande qui déjà à lui tout seul équivaut au prix d'un pack de lait normal, mais c'est fade, c'est épais... je ne sais pas mais je n’y arrive pas. Je pense que je continuerai encore le lait quelque temps.

J’ai aussi essayé de remplacer mes céréales par des flocons d’avoine et du muesli nature, ils sont encore là… Ils attendent…

Donc laissons tomber le petit-déj, pour le moment, je le garde comme ça… !

En revanche j'adooooore la salade, composée ou pas, je pourrais en manger tout le temps mais je n'arriverai pas de si tôt à me séparer de la vinaigrette. Et de deux, la salade ça ne se conserve pas longtemps, donc à moins de l'acheter au jour le jour...bref pour ça je n'ai jamais vraiment le temps.

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Justement, maintenant que j'en aurai un peu plus, je vais essayer de me consacrer beaucoup plus à l'élaboration de bon petits plats équilibrés. J'aimerais aussi m'inscrire dans une AMAP pas loin de chez moi pour avoir des légumes frais. (cf. Google) En espérant que mes revenus d'étudiante n'assassinent pas mon pouvoir d'achat.

Parce que manger bien, je veux bien mais faut avouer: FAUT AVOIR LES MOYENS!

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18 septembre 2015

Back to school !

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La vie a repris son cours normal pour la plupart d'entre vous ? 

Moi aussi elle a repris un cours... mais pas normal ! Ce n'est pas pour me déplaire car  je pense avoir suffisamment exprimé à quel point j'aimais le changement.

Je profite ainsi de ce petit (très petit petit, non mais vraiment minuscule) moment d'accalmie pour enfin vous rendre compte de mes premiers jours en tant qu'étudiante en Psychologie et Sociologie.

Je pensais qu'après mon contrat d'été chez Leuclaire, j'aurais eu un petit break histoire de souffler avant la rentrée mais ça n'a pas été le cas... 

J'ai terminé de travailler le 29 Août et le 31 j'entamais déjà ma semaine d'intégration. Depuis ce jour, je ne cesse de courir dans tous les sens !! C'est pour la bonne cause mais j'ai hâte de ralentir.

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J'étais déjà préparée pour cette dernière (mentalement bien sûr parce que physiquement...) et m'y suis rendu toute guillerette à l'idée de découvrir ce nouvel univers.

Bon, mis à part la visite des lieux, le tout beau tout nouveau, le monde et cetera et cetera, ce n'était rien de bien extraordinaire. Une semaine répétitive où j'ai fais 40 kilomètres en transports chaque jour uniquement pour 1h45 de réunion sous forme de conférence dans un amphi bondé.

Le premier jour, j'ai démarré en beauté ! Je me suis trompé d'amphi et j'ai raté la réunion de présentation de l'établissement, de la bibliothèque Universitaire, le restau U etc. Hilarant?! 

Mais bon, rien de bien grave c'était aussi nul que tout le reste de la semaine ! Juste des conseils, des présentations mais rien de vraiment concret. 

Je n'ai rien vraiment perdu! Merci de vous en soucier... Krkr

Pour la suite de cette semaine d'intégration, rien à signaler ! Ce fût quand même une belle entrée en matière.

Les intervenants ont pas mal insisté sur l'importance de créer des liens avec d'autres étudiants pour lutter contre le décrochage (de bons étudiants!). Ça je veux bien, je le sais! C'est une très bonne idée même! Mais j'ai eu beau tourner la tête, scruter des visages, sonder des personnalités, je n'ai vu que des adorables petits jeunes fraîchement sortis du bac et échoués (pour la plupart) sur les bancs de la fac.

Alors on fait comment quand on a 6 voire 7 ans de plus que les étudiants en question et qu'on a pas envie de traîner avec la minette qui a eu 18 ans y'a 72h et qui se demande quand a lieu la soirée d'intégration pour rencontrer les beaux gosses de la fac et les ramener dans son joli 15m2 sans que papa et maman le sachent. 

En plus j'ai du mal moi, j'ai discuté longuement avec une jeune fille un de ces jours, elle a 17 ans, était très sympa mais on est si nombreux et mélangés entre cursus que je ne l'ai plus jamais revue. J'avoue que c'est en partie de ma faute car je ne me souviens plus de la tête qu'elle avait. C'était pendant la semaine d'intégration, donc ça va mieux maintenant :). 

Bien sûr j'exagère, j'ai vu des personnes un peu plus âgées depuis, la soixantaine environ ! (Rire) Non mais sérieusement y'en avait 2 cette semaine en CM de Psychologie Clinique.

Trêve de négativité car rien de tout cela ne porte atteinte à la joie que j'ai d'avoir fait ce choix ! Je tiens sincèrement à exprimer ma satisfaction. Aujourd'hui je me sens bien et tout semble se dérouler comme il faut. 

Ma rentrée a eu lieu le lundi 14 et je suis tellement "EXCITED" que je veux tout faire ! Une vraie fourmi folle !

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-       J'avais déjà prévu de m'inscrire au volley-ball en activité bonus (noté) + en compétition (sinon c'est pas drôle) mais j'ai aussi constaté qu'il y avait des séances de yoga le mardi à la pause déjeuner ! J'ai trouvé ça super et j'ai voulu faire aussi !

-       On propose aussi de pouvoir aider les étudiants en situation de handicaps en leur soumettant nos cours, j'ai aussi voulu le faire parce que je considère que c'est un bon moyen pour moi d'être systématiquement présente à tous les cours et de bien prendre mes notes.

-       On propose de former un binôme avec des étudiants étrangers par correspondance et les accueillir par la suite dans l'université pour renforcer ses capacités linguistique. Je veux le faire aussi!!

-       Y'a un atelier de chant qui va débuter fin septembre. Je veux !

-       Ils cherchent des rédacteurs pour les différents sites internet de l'établissement. Je me suis déjà proposée!

Il n'y a personne pour me dire "stop! Calmes toi là! Eh oh! Réveil! Tu va gérer comment tout ça, tu te dédoubles? C'est comment dans ta tête, tu es sûre que tu es toute seule?! " ?

Là encore ne vous inquiétez pas, tout vas bien, j'ai quelques moment de présence d'esprit et d'intelligence, ça m'arrive, j'ai pu me raisonner. Au final je ferais uniquement du volley-ball le lundi soir. 

Cependant, je ressens déjà un réel plaisir à assister au cours magistral (CM) de psychologie clinique dont le professeur a longtemps travaillé dans la criminologie. Elle a l'art de le rendre plus que passionnant.

Il en est de même pour celle qui nous fait le cours de psychobiologie, excellente et pleine d'humour. Je retrouve là les appréciations que j'ai pu lire en fouinant sur le net, qui disaient que les professeurs de cette université sont majoritairement des passionnés.

J'aime déjà cet endroit, j'aime cette diversité, j'aime croiser et observer ces étudiants de tous les horizons, entendre ces langues différentes.

Tous ces cursus différents qui s'entremêlent doivent certainement faire le cauchemar de quelques uns mais font mon bonheur. 28 000 étudiants ça fait beaucoup hein!

 

28 497 étudiants * : effectifs au 15 janvier 2015

L'évolution annuelle des effectifs au 15 janvier diffère selon les composantes et présente des différences significatives selon les types de diplômes préparés ou formations suivies.

http://www.univ-lyon2.fr

 

 

C'est exactement la représentation que je me faisais d'un campus universitaire.

J’aime apprendre et suis convaincue que ma curiosité sera alimentée chaque jour où je poserai le pied là-bas. Je souhaite fortement que ce sentiment dure le plus longtemps que possible!

Souhaitez le moi aussi en venant voir dans 4 ou 6 mois si je tiens encore ce discours dans mes articles! (Instant PUB) 

Je commence alors l'année sur de bonnes notes. Oui! J'ai enfin réussi à obtenir un logement beaucoup plus près de l'université, ce qui m'évitera de m'écrouler dans mon lit une fois rentrée des cours !

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Comme quoi des fois ça sert de courir dans tous les sens... 

J'ai passé une merveilleuse semaine de rentrée, malgré mes journées épuisantes entre transports et démarches administratives. Il me tarde de vous faire visiter mon petit cocon d'étudiante

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 TCHUSSSS

1 septembre 2015

Wouhouu !!!

 

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Mon blog a atteint les 1000 visiteurs !!! Pour moi, c'est une mini victoire, en 2 mois quand même, c'est plutôt pas mal.

Un grand merci à tous ceux qui me lisent :). 

N'hésitez pas à laisser des commentaires et à me communiquer vos blogs pour ceux qui en ont. 

En ce qui me concerne, je reviens très vite car ça y est c'est la rentrée et j'ai pas mal de choses à raconter... ^^

À très bientôt mes doux lecteurs !

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23 août 2015

Encore 6 jours et c'est fini !! :D

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Dans 6 jours je termine enfin mon contrat chez Leuclaire et démarre aussitôt ma nouvelle vie d'étudiante ! J'aurais quand même préféré avoir au moins une dizaine de jours de pause avant la semaine d'intégration mais bon...

Le 31 Août je mettrais les pieds pour la première fois sur le sol de l'institut de Psychologie de Lyon. Je sais déjà d'avance qu'il va s'y passer énormément de choses en 5 ans ! Beaucoup d'émotions à éprouver entre joie, bouleversement, fatigue, angoisse, plaisir, affolement, crainte, déprime et réjouissance.

Je pense que mentalement je me suis préparée à affronter le chamboulement surtout que ce ne sera pas le seul chamboulement que j'aurai à affronter ces prochains mois.

Durant ces derniers jours je priais pour que mon ordinateur portable reste encore avec moi au moins 6 mois et suis maintenant soulagée que DD ai pu en réparer, pour la 52ème fois, le chargeur (qui n'en était plus vraiment un d'ailleurs puisque je risquais de mettre le feu à mon appart' à chaque fois que je le déplaçais).

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Trop fière de ce Pc que j'ai depuis 2007 et qui ne me cause aucun souci mis à part la batterie qui n'est plus autonome du tout et le chargeur qui est au bout de sa vie. Mais bon ça on s'en fiche un peu... Du moment que je peux écrire ! Cependant, je sais qu'avec mes revenus d'étudiante je ne pourrais pas m'en offrir un nouveau de sitôt ! En plus je n’adhère vraiment pas à Windows 10 et encore moins à son design hideux... Je me sens très bien avec le 7.

Revenons à nos moutons... En fait pas de moutons vraiment car dans cet article je ne parlerai de rien en particulier. Juste de petites choses par ci par là parce que de un, il faut alimenter le blog et deux, je n'ai pas toujours de sujet sur quoi rédiger un long article comme les précédents.

Mais il y en aura d'autres hein, il va se passer pleins de trucs cools (ou pas) bientôt, notamment avec ma recherche "d'appart'étudiant" et de "job'étudiant"

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Moi qui ne me voyais jamais vivre dans un 20m², j'y serais contrainte car j'ai vraiment envie d'être plus proche de mon université et d'avoir mon petit cocon à moi conditionné spécialement à la réussite de mes études ! :) Je pense mettre des photos quand je l'aurais trouvé. J'ai pas mal d'exigences (comme d'habitude dirait l'autre <3), un 20m² OK mais trèèès lumineux, avec une vrai salle de bain, une douche et un grand miroir, un espace près de l'évier de la cuisine pour ranger la vaisselle (oui je sais c'est bizarre mais mauvaise expérience oblige), un peu de place pour mettre mon « mini-congélo » et mon four et de la place pour respirer quand même! Parce que des studios étudiants j'en ai vu des vraiment pas vivables ! Je veux aussi des voisins sympas qui ne viennent pas toquer à ma porte au moindre bourdonnement et la ligne de tram à moins de 300m.

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Ce sera tout mademoiselle? Bah en fait non mais j'ai mis l'essentiel donc je m'arrêterai là. 

Pour le moment au boulot, je passe de la phase: "Oh-put****-J'en-ai-marre-ils-me-font-chi***-ces-clients-J'en-ai-marre-de-celle-là-j'en-peux-plus-de-ça-Je-suis-fatiguée-je-veux-rentrer-chez-moi-vivement-la-fin!" à la phase: "Qu'est-ce-que-j'aime-bien-cette-caisse-Trop-gentil-ce-client-C'est-cool-l'heure-passe-vite-Elle-est-marrante-celle-là-Je-suis-vraiment-à-l'aise-Ça-va-me-manquer-quand-même-d'être-aussi-bien-au-travail-Certains-collègues-vont-me-manquer".

Cette semaine va passer vite! Je le sens...  Et je l’espère.

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Je reviens très vite pour les prochains articles concernant ma semaine d’intégration, le studio étudiant, etc.

TCHUSSSSS

15 août 2015

Je n'ai pas l'esprit commercial... la suite.

Je ne vais tout de même pas laisser s'écouler 3 jours avant d'écrire la suite de mon aventure chez MANIOK ! Ah… ça fait 3 jours déjà?

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Non mais plus sérieusement :  

J'en étais à mes 2 semaines de répit où j'avais pu profiter pour me renseigner sur les différents logiciels existants dans les agences d'emplois afin de savoir comment ça marche et qu'est-ce qui pourrait bien intéresser mon agence.

Ainsi, je retournais dans mon entreprise revigorée et avec, bien évidemment, l'espoir que les choses aient évoluées au niveau des clients et que Mr Pastèque nous ai dégoté de belles missions à proposer à nos nombreux candidats qui s'agglutinent dans notre CVthèque de fortune.

J'étais déjà heureuse de l'arrivée d'une nouvelle consultante que j'appellerai ici Fleur et qui avait pris son poste une semaine avant mon retour. Elle avait le même âge que moi mais avait déjà une expérience significative dans le domaine.

Durant mon absence, elle s'était chargé du standard et effectuais à peu près les même tâches que moi, à quelques exceptions près car elle devait aussi téléphoner à divers employeurs pour faire des contrôles de références et en profiter pour dénicher des commande de candidats.

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La reprise fût plutôt mouvementée pour moi parce qu'il fallait que je me remette dans le bain et vite. À peine le temps de me remémorer la procédure d'appel candidat et d'entretien que Mr Pastèque nous demandait déjà d'enchainer les appels. Il voulait qu'on fasse 40 appels dans la matinée.

Je crois que ce jour, j'ai perçu dans le regard de ma nouvelle collègue la misère qu'elle avait dû endurer quand je n'étais pas là. Je crois aussi que ma plus grande motivation à partir de là était de savoir que je n'étais plus seule dans ce calvaire...

Heureusement, Mr Pastèque devait s'absenter dans l'après midi avec Oui-Oui pour rencontrer des clients potentiels. 

C'est bête, mais j'aurais aimé que notre cher directeur puisse constater à quel point nous étions plus efficaces quand il n'était pas là. Tout était plus fluide, nous étions plus à l’aise, plus de bafouillages et de regard de 2,5 tonnes posé sur nous lorsqu'on s'adressait à nos interlocuteurs !

Sans mentir, il arrivait même parfois que je prie intérieurement qu'un candidat ne réponde pas à mon appel pour ne pas avoir à parler devant Mr Pastèque. C’était grave à ce point là…

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Nous travaillions sérieusement et c'était tellement plus relaxant sans lui... Hélas l'après-midi lui est passé si vite !

Dès le claquement de la porte d'entrée de l'agence, nous serrions déjà nos gorges et nous préparions à l'entrée en scène de notre bourreau. Je ne dramatise pas, c'est réellement comme cela que nous le vivions. L'ambiance était plombée et la pièce redevenait subitement sinistre et inconfortable. 

Il avait cette manie de prendre un air supérieur avec quelque fois un léger sourire en coin et une lueur dans les yeux en demandant : "Alors tu as fais combien d'appels?"

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C'était tellement crispant!

On avait toutes les deux le réflexe de rajouter 2 ou 3 appels à notre score histoire d'embellir un peu le total mais de toutes les manières ce n'était jamais assez... 

J'ai pu constater à ma grande surprise que Mr Pastèque prenait de plus en plus d'aise et s'adressait aussi mal à Fleur qu'à moi lorsqu’il se mettait en colère. J'ai alors compris que le problème n'était pas moi et mon caractère de "bornée" car même Fleur avait droit à des réprimandes sur ses agissements alors que ça ne faisait qu'une semaine qu'elle était là...!

Le pire, c'était que face à tous ça, nous n'avions pas l'impression qu'il se bougeait le cul plus que ça... Il prétendait passer plus d'appels que nous alors qu'il passait son temps sur son téléphone à faire je ne sais quoi et devait certainement ne passer qu'un appel toute les une heure. Nous devions avoir à ce moment que 3 postes à proposer dont 2 décrochés par Fleur.

De mon côté, mes entretiens se déroulaient de plus en plus mal. J'avais beau essayer de bien faire, mais plus le temps passait et plus mon discours était plat et moins je développais mes compétences. Pour cause, je travaillais sans cesse sous la pression et la crainte de ne pas satisfaire les attentes de mon supérieur. Je n'osais même plus poser de questions car elles étaient souvent trop bêtes à mon goût et préférais chercher sur Google plutôt que de les lui adresser.

J'ai su aussi plus tard que selon mon supérieur, je me posais trop de question et ne faisais pas assez confiance. Devais-je à ce moment m'excuser d'être une apprentie de 22 ans sans expérience ? Pourtant il y peu de temps avant ça, le même étourdi (pour rester polie) me suggérait de ne pas hésiter à poser des questions quand j'avais besoin d'éclaircissement. Autant dire que j'avançais un peu dans le noir depuis plusieurs jours.

Normal qu'au bout d'un moment je ne sache plus sur quel pied danser avec eux...

J'ai commencé à me démotiver totalement quand Fleur et moi commencions à broyer du noir ensemble tous les jours chaque fois que Mr Pastèque s'éloignait. Nous travaillions uniquement parce qu'il demandait de le faire, je ne pensais même plus à ma formation et j'avoue que je commençais à chercher un nouvel employeur pour mon contrat.

 J'arrivais cependant tant bien que mal à le satisfaire quelques rares fois mais ce n'était pas suffisant pour me « re-booster ». Plus rien n'était intéressant dans ce que je faisais et le meilleur moment de la journée étais la pause déjeuner.

Je n'avais même pas le temps de prendre de pause dans la journée alors que Fleur et Mr Pastèque sortait régulièrement fumer. J'en profitais pour classer les documents que je n'avais pas eu le temps de classer et préparais les prochains appels. Si ce n’est pas malheureux ça !

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Mr Oui Oui m'avait annoncé au début de la semaine qu'une consultante de MANIOK Paris viendrait nous apporter à Fleur et à moi des méthodes de travail et m'aiderait aussi à mieux gérer le standard et la CVthèque. Je m'en foutais royalement surtout quand j'ai constaté, à l'arrivée de cette charmante demoiselle un jeudi après-midi, que tous cela n'était qu'une vaste mascarade. 

Elle était tellement plus avenante avec Fleur, elle lui expliquait de façon détaillée comment procéder avec les clients et comment classer les dossiers etc. Mais quand fût venu mon tour, elle était lamentablement vague... Elle m'a montré deux ou trois petit trucs vite faits et elle est retournée au bureau d'en face et ce durant tout le reste de la journée. J'ai compris qu'on me prenait vraiment pour une débile ! 

Le soir venu, il était prévu que nous allions tous ensemble dîner mais je n'avais qu'une envie, c’était de rentrer chez moi ! Je n'ai pas sorti un mot de la soirée et je me rappelle que Mr Oui Oui et la charmante demoiselle avaient passé un bon moment à raconter un voyage organisé par MANIOK pour les employés je-ne-sais-plus-où dans un hôtel 5 étoiles et tout le tralala... C'était pitoyable comme je n'accrochais pas à leur milieu... Je rêvais de mon lit car j'avais quand même 2 métros et un TER qui me séparaient de lui donc autant dire que leur voyage à Tataouine-Les-Bains, je m'en battait un peu les cacahuètes.

Pas la peine de préciser que j'arrivais le lendemain matin à l'agence avec la tête où vous pensez...

C'était vendredi et j'espérais que cette journée passerait rapidement car la semaine suivante je retournerai de nouveau en cours.

Durant, cette matinée, la demoiselle de Paris était supposé continuer de me "coacher" mais j'ai pu remarquer qu'elle est resté gentiment au bureau d'en face et se contentait d'écouter mes appels ou mes entretiens et de répondre à mes questions. Bref.

***

Parfois, il arrivait que le téléphone du standard se mette un peu à disjoncter et ainsi, ce jour là, alors que je devais transférer un appel important à Mr Oui Oui, celui-ci a échoué je ne sais pour quelles raisons. Cela arrivait assez souvent depuis quelques temps alors que j'ai toujours suivis la procédure habituelle.

Évidemment, Mr Oui Oui n'a pas apprécié et j'ai pu le voir pour la première fois s'énerver et venir me débrancher le téléphone et le brancher au bureau de Fleur. J'étais tellement irritée de voir qu'il me prenait pour une idiote pas capable de transférer un appel ! Quel ne fût pas ma joie plus tard quand il réalisait que le problème se répétait aussi chez ma collègue. Et toc!

***

Cependant je sentais quand même que le comportement de mes supérieurs vis-à-vis de moi avait changé, quelque chose se tramait. Mr Pastèque, Oui Oui et la demoiselle ont déjeuné ensemble et c'est alors qu'en début d'après-midi, cette dernière venait déjà froidement me saluer car elle devait soi-disant retourner sur Paris parce qu'elle avait du boulot ! Je trouvais stupide l'idée qu'ils aient pu croire que je gobais cette excuse. Elle avait simplement avancé son départ, sa séquence d'observation était terminée.  

Mr Pastèque s'est retiré dans le bureau de Oui Oui quelques longues minutes, je savais qu'ils parlaient de moi et je m'en balançais encore et toujours. Au fond de moi je sentais déjà le couperet final mais j'ai continué à faire la naïve quand Mr Pastèque est venu m'annoncer que Mr Oui Oui souhaitait s'entretenir avec moi dans son bureau.

Je m'y suis rendu de ce pas faisant mine de prendre de quoi noter, il ne s'est alors pas gêner pour me lancer que je n'avais pas besoin de prendre de quoi écrire ! Genre je ne le savais pas...

Une fois assise en face de Oui Oui, son air à la fois sérieux et excédé me confirmait mon intuition. Mr pastèque nous avait rejoints (une belle mise en scène).

"Ce que je vais vous annoncer ne vas pas être facile à entendre... Mais nous allons devoir mettre fin à votre période d'essai" Je regrette qu'il n'ai pu voir dans mes yeux qu'il venait de signer ma délivrance... Par respect, j'ai préféré faire une mine désolée.

Ils ont commencé à débattre sur les raisons pour lesquelles ils ne pouvaient pas me garder et il y avait entre autre le fait que je doive m'absenter deux semaines environs par mois.

Je rêvais !!! Ils étaient soit disant d'accord sur tous les termes du contrat d'apprentissage il y a 3 semaines de ça! L'excuse était bidon... Pourquoi ne pas dire carrément que le prix de la main d'œuvre était si éblouissant qu'ils n'ont pas vu le reste? 

Il y avait aussi une raison qui jusqu'à présent me retourne le cerveau car un jour j'aurais posé une question déplacée à Oui Oui. Quelle était cette question?  Je voulais savoir quand avait lieu la paye. Surtout que celui-ci savait très bien que j'étais en pleine démarche de recherche d'appartement et que ma demande était en lien avec cela. Ça va ce ne sont pas vos 700 euros qui vont faire ma fortune! Je m'en fichais de l'argent, je gagnais plus en faisant de la caisse !

Pourriez-vous s'il vous plaît me dire depuis quand et pourquoi demander la date de paye à un supérieur est déplacé? Peut-être suis-je mal informée sur le monde à "chi-chi" de l'entreprise ! 

Ils ont aussi trouvé mal placé de ma part de dire à Mr Pastèque un matin que j'espérais être capable  d’effectuer correctement mes appels car je me rendais ce jour à l'agence avec 39 de fièvre et un nez pris. Celui-ci me dît que j'aurais pu rester chez moi plutôt que de venir me plaindre ce jour là. J'ai retourné la remarque un millions de fois dans ma tête pour voir si j'y voyais une once de plainte. C'était n'importe quoi!

 Il arrivait que le matin avant la prise de poste, nous discutions amicalement Mr Pastèque et moi et ce jour, ma réflexion tenait plus de la confidence que de la plainte. Je me sentais un peu trahie sur ce coup... 

J’étais tellement déçue que je n'ai rien dit jusqu’à la fin de l'entrevue, même pas eu envie de donner mon point de vue sur le fait que je n'ai pas eu l'impression qu'ils aient joué leur rôle de tuteur pour ma formation qui était initialement Assistant de Recrutement et non pas Standardiste préposée au Sourcing.

Aujourd'hui j'ai encore la haine car je réalise que Mr Pastèque et Mr Oui Oui par dessus tout, n'en avaient rien à secouer de mon apprentissage, ils désiraient simplement une "petite-main-à-tout-faire-et-pas-cher" qui puisse faire tout et tout de suite ! C'était pratiquement le parfait compromis. L'erreur flagrante qu'ils ont fait sur ma paie à la fin du mois prouve qu'ils pensaient vraiment avoir une employée à tous faire pour un salaire minable. Tous "bénèf" devait-il se dire à la lecture du contrat le petit Oui Oui.

Et l'autre qui me dit que je peux prendre mon temps pour ranger mes affaires avant de m'en aller ! Mais ça ne va pas non? Je n'avais qu'une envie, c'était de quitter leurs foutus locaux au plus vite. J'ai mis 10 minutes à tous casser, oubliant presque de saluer Fleur à qui Oui Oui avait accordé une pause pour m'accompagner.

Mr Pastèque s'était bien sur empressé entre 2 entretiens de venir me serrer la main alors que je rangeais encore mon bureau. " On ne se reverra pas, donc je vous salue déjà" J'avais l'impression qu'il savourait... Il avait cet air fourbe et je me rappelle avoir dit à cet instant: "je vous souhaite une bonne continuation" avec toute l'hypocrisie du monde car j'espérais de toutes mes forces qu'il voit aussi dans mes yeux que je m'en contre fichais et que j'avais hâte de quitter les lieux.

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J'avais des larmes de rages qui remontaient, toute cette pression qui ne demandait qu'à être évacuée et je me forçais de ne pas les laisser sortir avant de quitter l'agence. 

Fleur n'en revenait pas non plus, elle était surprise et découragée d'un coup et me confiait déjà qu'elle ne tiendrait pas longtemps après mon départ si ça continuais comme ça avec Mr Pastèque.

Et ça ne manquât pas car une semaine et demi après mon départ, elle m'appelait presqu'en larmes : "Tu es la seule qui peux comprendre!" La pauvre n'en pouvait plus, Pastèque venait de lui faire une scène parce qu'elle avait raté son premier rendez-vous avec un client. Le lendemain elle annonçait qu'elle démissionnait. Et re-toc ! 

Je savourais à mon tour en pensant à la m**** dans laquelle devaient ce retrouver les deux malins, seuls à l'agence avec la tonnes de travail et les missions, décrochées majoritairement par Fleur, qui attendaient encore le candidat idéal. C'était délectable ! 

Même mon centre de formation n'en revenait pas que j'ai pu avoir à faire à une entreprise aussi lamentable. Malgré l'appel de Oui Oui à ma responsable, elle n'était pas dupe et avait aussi vu le petit manège.

J'ai prétendu à celle-ci que je reviendrais l'année prochaine. Mais en réalité, je n'en voulais plus de cette formation et encore moins du métier, car du peu que j'en avais vu, je savais que ce n'était pas fait pour moi. 

Je pensais vraiment qu'à travers cette profession, on pouvait jouir de la satisfaction d'offrir à des personnes nécessiteuses un emploi mais j'ai bien vu qu'en réalité il ne s'agit que d'une transaction et que dans ce métier on ne doit garder en tête que le chiffre, l'argent, le coût du candidat et ce qu'il rapporte à l'agence et ces personnes, elles, ne sont que des marchandises.

Et c'est cet aspect commercial que je déteste.

Je déteste aussi les manières et le tralala du monde de l'entreprise, sa hiérarchie et ses simagrées. C'est bon là! Limite on doit faire la révérence quand on s'adresse à son supérieur et parler le français soutenu. Et Oui Oui qui se vantait de son parcours héroïque dans une grande boîte nationale...  C'est pas mon délire ça mec ! Je veux rester auprès des autres pas m'élever au dessus en faisant croire que je chie des pépites d'or. (Je m'emporte quand je repense à sa gu****)

J'aurais du « tilter » dès le début quand il disait qu'il fallait aimer l'argent pour être un bon consultant à MANIOK. Mais j'avais des pétales vifs dans les yeux.

Euh ouais c'est bien joli tout ça mais "Bye Bye"! 

Je ne souhaite pas faire partie de cette bande de partisans cupides... Je ne suis pas commerciale et je ne le serais jamais!

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TCHUSSSS

 

 

 

10 août 2015

Je n'ai pas l'esprit commercial et je ne l'aurai jamais!

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Il n'y a pas de monde plus hypocrite que je connaisse que celui du commerce... 

Je ne peux pas comprendre comment on peux aimer faire croire à quelqu'un que quelque chose est nécessaire et/ou bon pour lui ou même, pour certains corps de métiers, de vendre des choses fictives, inutiles ou inefficaces dans le but d'en tirer un profit lucratif.

M'enfin chacun ses goûts professionnels me dira t'on !

Si je parle de ça c'est parce que l'année dernière, j'ai eu une mauvaise expérience avec une entreprise de recrutement avec qui je travaillais en contrat d'alternance et j’ai pu confirmer mon avis à ce sujet.

Vous devez vous demander quel rapport avec le commerce ! Et bien moi aussi, je pensais qu'il n'y en aurait pas ou sinon très très très peu... Erreur !

J'ai débuté un contrat d'alternance avec la chambre des commerces de Lyon pour obtenir un niveau bac +2 et le diplôme d'assistante en recrutement.

Après cinq mois de galère pour trouver une entreprise, cette agence de recrutement de profils hautement qualifiés, idéalement située près de la Place Bellecour s'est présentée comme une fleur tout fraîche et pleine de couleurs. 

Vous devinerez déjà que cette belle fleur cachait évidemment sous ses pétales colorées une odeur pestilentielle. Bref ça puait!

Ça ne puait pas seulement l'hypocrisie mais la cupidité à plein nez. Tous ce que je déteste!

Déjà que le monde de l'entreprise, sa hiérarchie et tous ces "chichis" me correspondent difficilement... 

Sans trop rentrer dans les détails (je dis toujours ça mais bon...!), voilà pourquoi je n'ai pas tenu dans cette agence plus de 3 semaines et même pourquoi elle n'aurait pas pu faire de moi un bon recruteur et encore moins une bonne commerciale (ça personne ne le pourrait de toute façon):

J'ai été reçue en entretien par le directeur commercial dans un très chic local, une pièce joliment décorée avec parquet vernis et quatre bureaux se faisant face. Déjà charmée par les lieux, je me présentais, toute guillerette et contente déjà d'en avoir décroché un par ces temps difficiles.

Mon discours judicieusement agencé a réussi à convaincre ce cher monsieur de m'accepter dans ce cabinet, qui ouvrait tous juste son antenne à Lyon, pour y effectuer mon contrat d'apprentissage. Avec le recul je me dis qu'il n'avait été convaincu de rien du tout... 

Il n'avait même pas encore recruté le directeur d'agence. Celui-ci fût engagé deux semaines après moi et je débutais alors mon contrat le même jour que lui. Ce jeune homme de bonne famille devait avoir 5 ou 6 ans de plus que moi et justifiait de quatre années d'expériences dans une entreprise concurrente et était déjà nommé directeur de cette agence que je nommerai MANIOK dorénavant.

Cela aurait dû déjà me mettre la puce à l'oreille mais bon... J'avais des pétales vifs dans les yeux.

Je me rappelle avoir été conviée à un déjeuner avec les directeurs des autres antennes pour faire connaissance car, les agences travaillant en réseau, il était important pour eux qu'on ai une entente cordiale avec ces différents collaborateurs. Normal jusque là.

Nous étions alors quatre à ce déjeuner dans une brasserie prestigieuse du quartier Confluence : Le directeur commercial (gère toute les antennes), le directeur de l'agence située à Paris, un associé de l'entreprise qui dirigeait aussi une des antennes de paris, le nouveau directeur de celle où j'allais être et moi-même.

Ce jour là je constatais déjà que j'intégrais un univers qui me correspondait vraiment pas, j'étais assise à table avec une bande de, pardonnez moi l'expression, "péteux" ! Ces individus tous aussi snobs l'un que l'autre déblatéraient avec un langage qui me ressortait par les yeux. Je pense que j'ai dû émettre seulement 2 phrases entre deux discussions juste pour faire bien vous voyez !

Ce n'était pas de ma nature de vanter ma richesse matérielle car en plus de ne pas en avoir, je ne supporte pas ça. Je n'ai pas apprécié non plus leurs conversations railleuses sur les concurrents et sur les façons limites sadiques de traiter les employés (consultants donc moi prochainement) quand ils ne faisaient pas de chiffre. 

Je ressortais de cette entrevue avec un goût légèrement âpre.

Le premier jour chez MANIOK s'est relativement bien déroulé avec le directeur d'agence, que j'appellerai Mr PASTEQUE. J'ai eu droit à une petite formation rapide sur les métiers du bâtiment, le secteur du BTP étant leur principal champs d'action (un univers vraiment pas passionnant), et un briefing sur l'accueil et le standard où je serais affectée pour mes débuts. Jusque là tout allait bien...

On me demandait de me charger de remplir la « CV thèque » personnelle de l'agence ... Pour moi rien d'anormal car étant nouveaux dans le secteur il fallait bien démarrer l'activité. Et le directeur d'agence devait lui se charger de dénicher les clients.

Ça paraissait compliqué pour moi au début mais j'étais tellement déterminée que je croyais fermement que le procédé était juste et faisable. 

Je devais alors, avec une petite liste de questions, appeler des candidats "choppés" sur des « cvthèques » en ligne et leur poser des questions sur leur parcours et leurs attentes. Ils s'agissaient pour la plupart d'ingénieurs, de chefs de chantiers, des gens-de-ce-genre de la région Rhône-Alpes et d'ailleurs pour les profils vraiment intéressants. Après leurs avoir fait mon petit "spitch", je devais leur faire CROIRE, oui CROIRE qu'on avait un poste à leurs proposer et qu'il fallait absolument qu'ils viennent s'inscrire dans notre agence et leur filais alors un rendez-vous.

Moi qui n'aime déjà pas mentir... Je me sentais mal d'entendre la satisfaction à l'autre bout du fil de personnes qui souvent cherchaient du travail depuis plusieurs mois voire années! Ou qui étaient déjà embauchés quelque part mais secrètement à la recherche d'un meilleur poste. Plus malhonnête que ça tu meurs.

Je n'aimais pas ce que je faisais.  Et je le faisais à longueur de journée... Et pour couronner le tout, le directeur me demandais de compter le nombre d'appels que je passais et me demandait les comptes plusieurs fois par jours. C’était agaçant et ça me poussait à faire vite et pas bien !

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L'agencement de la pièce n'arrangeait pas les choses ! Son bureau était juste en face du mien, ce qui fait qu’il ne cessait de scruter mes faits et dire et qu'à la fin de chaque appel il me sermonnait sur ce que je n’avais pas fait de bon. J'hésitais a lui rappeler que je n'avais jamais fait ça de ma vie et qu'il me fallait m'adapter… J'aurais dû!

Et là je suis évasive sur les détails, mais je le faisais car pour moi ce n'étais que la difficulté des débuts de la boîte.

Par la suite une fois qu'on avait placé une petite cinquantaine de rendez-vous avec les candidats, il fallait bien évidemment les recevoir.

Mr Pastèque m'avait fait mener avec lui un premier entretien histoire de me montrer comment faire et un jour plus tard j'étais livrée à moi-même pour recevoir les nombreux candidats de la semaine.

Je devais alors accueillir ces derniers, leur proposer un verre d'eau ou un café, récupérer leurs pièces et diplômes pour les scanner et les recevoir ensuite à mon bureau pour  leur poser de nouveau exactement les mêmes questions qu'au téléphone.

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 Après le petit questionnaire, je devais vanter un poste qui serait susceptible de correspondre au profil, qui le plus souvent n'existait même pas et les congédier en les assurant qu’on les rappellerait pour un second entretien avec le client. Ignoble ! Quand je pense qu'une jeune femme était venu de Montélimar (soit 2h30 de route) un bon matin pour 15 minutes d'entretien... Et qu'un autre s'apprêtait à faire le déplacement depuis Marseille. (Ouf ce n'est pas moi qui l'ai reçu celui-la)

Vous comprendrez alors que j'étais pratiquement gênée de devoir jouer une comédie face à des candidats qui auraient pu être mes grands-parents, vêtus de leurs plus beaux habits, tremblant même parfois en pensant passer l'entretien de la délivrance. J'avais pitié !

Je ne vous dis pas le nombre d’appels que j’ai reçu, de candidats qui étaient venus en rendez-vous et qui attendaient bien évidemment des suites. Infernal! Je devais encore les « babouler »…

Je me rassurais le plus souvent en me disant que ça irait mieux quand Mr Pastèque aurait décrochés plusieurs clients et que j'arrêterais donc de proposer des postes fictifs.

De plus, je n'étais pas vraiment crédible, parce que j'ai côtoyé de nombreuses agences d'emplois en tant qu’intérimaire et là je me retrouvais subitement et pour la première fois de l'autre côté.

 Je ne savais pas mener d'entretien, j'avais reçu une piètre formation sur des métiers que j'ai jusqu'à présent du mal à comprendre ou à situer (Genre différencier le conducteur de travaux et le chef de chantier ou BTP et bâtiment, travaux et génie civil etc.) et voici qu'à peine 3 entretiens passés, le directeur ne cessait de me reprendre sur ma façon de faire, s'énervant même sur le fait que je ne saisissais pas tout ce qu'il me demandait de faire. À un tel point, qu'un jour il aurait même laissé échapper que j'étais vraiment "bornée". Pardon?

À partir de ce jour, je lui faisais disons "la gueule" et avais décidé d'effectuer toutes ses demandes sans poser la moindre question comme une machine, je ne réfléchissais plus et me contentais d'exécuter.

J'avais néanmoins perdu 50% de ma motivation. Je n'avais plus l'impression d'être en apprentissage et j'y allais chaque jour à reculons. 

Je faisais du lundi au vendredi 8h-17h mais repartais toujours à 18h car je n'arrivais pas à finir tant j'étais surchargée entre les CV à classer ou imprimer et les pièces des candidats à trier. Tout cela je le rappelle, SANS LOGICIEL ! Avec de vulgaires fichiers Word sur lesquels étaient notés en vrac toutes les infos concernant les candidats et que je devait copier sur une clé USB et filer au directeur. Un grand n'importe quoi ! 

 

La semaine de cours était arrivée et je l'ai prit comme une halte, des vacances même ! J’étais contente de laisser Mr Pastèque, sa CVthèque et ses entretiens « bidons » pour retrouver mes camarades de formation et les cours milles fois plus intéressants que ce que je faisais en entreprise. Je voyais mes camarades joyeux de raconter les deux semaines qu'ils avaient passés dans leurs entreprises respectives mais pour moi rien n'étais pareil.

D'une part ils m’ont littéralement ri au nez quand je leur ai dit qu'on n'avait pas de logiciel cvthèque (même la formatrice) et d'une autre qu'on me faisait déjà recevoir des candidats alors qu'on n'en était même pas encore là dans les cours.

Je me suis donc armée d'enthousiasme et ai donc fait une liste des logiciels qui pourraient convenir à MANIOK et en ai parlé au directeur. Surtout que l'école nous encourageait à proposer des idées à nos entreprise car cela était bien vu. Mon c** !

J'ai su plus tard que Mr Pastèque et le Directeur commercial (Mr OUI-OUI) n'avait pas du tout apprécié la démarche. Pff

DRIIING !! Je vous sens captivés par mon histoire et comme d'habitude il se fait tard chez moi, très tard et même si je serais ravie de la finir ce soir, je préfère maintenir encore une fois le suspense et terminer tout ça dans le prochain post. En plus ça fait un peu long comme article je trouve ! Si ça se trouve beaucoup on décroché avant la moitié ... "encore en train de se plaindre celle là!" 

Bin pour ceux qui lisent encore, je vous donne rendez-vous au prochain article pour la suite et fin de mon expérience chez MANIOK. 

TCHUSSSS

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  • Agréable, tranquille, complaisante, bonne, confortable... mais toute aussi agitée, trouble, pleine de bruit et de désordre à la fois. Beau contraste? La voici, telle que je la perçois : la Vie. Ma Vie. Pas extraordinaire, juste singulière.
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